Le film historique et de mémoire argentin "La Casa de los Conejos" est un grand succès cinématographique et obtient quatre prix

 


Le Seattle Latino Film Festival a commencé il y a 12 ans en 2009, lorsque notre fondateur Jorge Enrique Gonzalez Pacheco a eu la vision de faire l’histoire dans la communauté de Seattle. Seattle Latino Film Festival a cessé d’être juste un festival, mais c’est en fait une institution. Le festival, est le seul de son genre dans tout le Nord-Ouest des États-Unis et bien que l’organisation ne fonctionne pas avec le budget dont elle a besoin, En tant que personnel, nous sommes passionnés par les films que le festival présente et nous sommes reconnaissants à l’industrie cinématographique de soutenir cet organisme. Chaque année le Festival réunit le public et les cinéastes pour une expérience éducative et soutenir la magie du cinéma dans le cadre de la culture hispanique mondiale. Cette année le Festival a eu l’honneur et le plaisir de présenter la cinéaste directrice de films résidant à Paris IVème Valéria Selinger film argentin socio politique qui raconte des années 1976. Ce film a été récompensé par quatre prix deux à Guayaquil et deux au New York Queens Gold Festival.


 

« La Casa de los Conejos » : La réalisatrice Valeria Selinger a terminé le tournage de l'adaptation cinématographique du roman de Laura Alcoba (extraite du livre Manège petite histoire argentine) sur l'attaque de la maison Mariani Teruggi où la petite-fille de Chicha Mariani qui a été volée et prise par les militaires. Le Film décrit l'histoire d'une jeune fille qui a vécu à l'époque de la dictature en Argentine qui a marqué l'histoire. La mère et la fille ont quitté la maison à la moitié de l’année 1976 et, quelques jours plus tard, l'imprimerie a été détruite au cours d'une opération impressionnante qui a entraîné sept Montoneros assassinés et un bébé kidnappé qu'il n'a pas été possible de localiser à ce jour. C'est vraiment un film de mémoire.

Le film montre la clandestinité d’une imprimerie. Les journaux s’impriment entre quatre yeux et le secret le plus absolu. Les gens de l’Europe, l’Amérique du Nord ne savent pas que les citoyens du peuple argentin, ont été forcés de faire la guerre malgré eux. Un peu comme un ouragan qui se forme et frappe subrepticement. Les européens et nord-américains ne comprendraient pas que l‘histoire de la démocratie d’Argentine et ensuite que les militaires régnaient en maîtres absolus depuis le 24 mars 1976 jusqu’à 1983. Nous sommes en 1975 et la fille de  sept ans vit à la Plata  avec sa mère, qui doit éviter les rues : elle est recherchée et sa photo paraît dans les journaux. Ce sont des temps difficiles. Ils ont récemment déménagé, et pour la fille ce sera un changement radical: elle découvrira le secret, l'enfermement, puis la peur. Le film relate la douleur latente dans la mémoire et qu’il faut se souvenir et ne jamais oublier ces jours affreux passés avec les militaires putschistes. Se souvenir qu’aujourd’hui on se réveille le matin en toute liberté. Mais il y a aussi un souvenir d’hommage au  massacre qui a eu lieu dans la Casa de los Conejos à la Plata. N’oublions pas que des nombreux crimes comme celui-ci ont été commis par les militaires du push en Argentine (à partir du 24 mars 1976). Un peu à l’instar des crimes commis par les Fascistes et les Nazis durant la deuxième guerre mondiale.


L’élevage des Lapins à « La Casa de los Conejos » est la façade publique, car en vérité c'est une maison clandestine de Montoneros.

Les camarades meurent ou disparaissent déjà dans les rues, et chaque semaine l'environnement se dégrade. L'enfance de cette fille décline avec la terreur des adultes, avec des phrases pleines de colère, d'une logique qu'elle ne peut découvrir. Son innocence s'évapore en même temps que l'Argentine sombre dans la violence.

Ce film très émouvant vous invite à un voyage à l’instar de la « Machine à Remonter le temps » et vous vous trouvez tout à coup au milieu des années 1976, Valeria Solinger tisse naturellement le drame et l'éveil brutal d'une fille de sept ans dans un univers qu'elle comprend à peine mais qu'elle est obligée de vivre avec.

Le film de Valeria Selinger raconte de manière exemplaire et émouvante cette odyssée; celui de quelqu'un qui vit dans l’angoisse sachant qu’à tout moment les militaires peuvent arriver d’un minute à l’autre,. Et ce jour-là tout va basculer

Les scènes du film décrivent le traumatisme sur la dictature dans les années 1976-1983 et la vie dans la clandestinité mais ce film a aussi la particularité raconter aussi le point de vue d'une enfance dénuée d'innocence et pleine de responsabilités et de préoccupations d’ adultes.


Dans ce premier long métrage de Valeria Selinger, la caméra transforme le spectateur en complice du secret que la maison garde, toujours dans une perspective au même niveau que « Clara », la fillette de sept ans dont les yeux témoignent de la vie cachée à côté de sa mère et des membres de l'Organisation Montoneros, entre lapins et l'impression illégale du journal Evita Montonera.

Montoneros est parmi les organisations armées apparues en Amérique Latine dans la seconde moitié du XXe siècle, dont bon nombre ont invoqué la justice pour légitimer leurs apparitions sur la scène publique s’associe au concept de peuple, pour affirmer qu'ils veulent exercer la « justice populaire » (Vox Populi Vox Dei). Alors qu’en réalité la justice est bafouée en raison du formalisme et des iniquités propres aux institutions politiques et juridiques des États Latino-Américains.

Dans le film la  réalisatrice, metteur en scène Valeria Selinger décrit d’une manière passionnante la rencontre dans la rue de la voisine qui possède plus de dix paires de chaussures et des vêtements luxueux dans un pays déchiré par le push militaire et une pauvreté due à des mauvaises décisions économiques prises par ses gouvernants qui amènent l’Argentine à une crise sociopolitique..

Laura, desserre le poids des règles de comportement: le faux nom, la fillette de sept ans réponds qu’elle n’a pas de nom, qu’elle a oublié son nom et les excuses pour dissimuler son identité à l'école et dans les maisons voisines. Les scènes du week-end Cacho porte un costume bleu foncé, une cravate bleue aussi légèrement plus claire que le costume et une chemise blanche irréprochable.

 

Les policiers en uniforme du régime dictatorial de 1976 entourent la maison. Une menace sort du haut-parleur. Un lance roquettes tire. Les explosions suivent, le Silence et la Mort de sept personnes du groupe Montoneros. Étapes entre les corps inertes et les lapins. Un bébé pleure dans les bras d'un policier et la police; militaire  s’empare d’une  fillette de 3 mois Clara Anahí est restée en vie et a été appropriée vivante par les militaires. À ce jour, comme d'autres bébés, qu’aujourd’hui on ne sait pas où où ils trouvent.

Clara Anahí a été inlassablement recherchée, à l’instar de la religieuse française sœur Yvonne Pierron, de la congrégation des sœurs des Missions étrangères, tout comme deux autres religieuses assassinées par les militaires argentins au pouvoir entre 1976 et 1983, en Argentine. La fillette de trois mois a été prise par les militaires de la Junte, et recherchée  pendant plus de 40 ans par sa grand-mère et fondatrice de l’organisation « Grand-mères de la Plaza de Mayo, María Isabel Chorobik de 'Mariani (Chicha), décédée le 20 août 2018.

Ce film a de nombreuses critiques positives. Tout le monde est ému, étonné et admiré de lire comment une fille a su vivre cette étape et prendre soin de ses proches. Ce film obtient quatre grand prix meilleur film et meilleur scénario au Guayaquil Film Festival et ensuite au New York Queens GOLD Festival FECIP Festival de l’Equateur. Le film la Casa de los Conejos sera présenté au Festival International du cinéma Latino-Américain de Bordeaux en mars 2021 à #Bordeauxmaville !

Réalisateur:

Valéria Selinger

 

Argentine, 2019, 96min

Format: numérique

Année du festival de Seattle Latino Film Festival 2020

Argentine, 2019, 96min

Format: numérique

Seattle Latino Film Festival #SLFF : 2020

Catégorie: FEATURE NARRATIVE FILM

Fiche technique

Scénario et réalisation: Valéria Selinger

Acteurs principaux: Darío Grandinetti, Miguel Ángel Solá, Paula Brasca, Federico Liss, Guadalupe Docampo, Silvina Bosco, Nahuel Viale, Verónica Schneck, Patricio Aramburu, Mora Iramain García

Musique: Daniel Teruggi

Durée: 96 minutes

Langue: espagnol / sous-titré en anglais

Il a participé aux festivals de films suivants:

Festival international des femmes dans le film de Vancouver

Festival de Maracaibo, Venezuela,

Festival du film d'Ischia, en Italie,

Festival international du film / Buenos Aires

Festival du film de Taormina

Il sera présenté à:

Festival du film latino-américain de Vancouver

Festival du film latino de New York

Festival du film latino de Seattle

Récompenses obtenues:

Meilleur long métrage de fiction:

Festival des films du monde de Queens (New York)

FECIP (Equateur)

Vous êtes sélectionné pour participer à:

Le festival des Rencontres du cinéma latino-américain (Bordeaux-2021)

FLACQ (Quito, Équateur, 2021)

 

 

 

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