Yunior Garcia dissident de Cuba créateur d'Archipielago (FB) exilé en Espagne
L’opposant Cubain Yunior Garcia, créateur du mouvement « Archipiélago », s’est réfugié en Espagne
Le gouvernement espagnol a aidé le militant cubain Yunior
Garcia à fuir son pays et à se rendre en Espagne afin d’éviter que la police d’Etat
G2 (sorte de Gestapo Nazi) l’emprisonne,
a confirmé, jeudi, Felix Bolanos, ministre espagnol de la Présidence, des
Relations avec les Cortes (parlement bicaméral espagnol) et de la Mémoire démocratique.
Il faut savoir qu’à Cuba il risquait un procès sommaire et une condamnation entre
25 et 30 ans fermes pour rébellion contre le Patrie Révolutionnaire de Cuba ou
bien le mur des fusillés.
Lors d'un entretien avec la chaîne de télévision espagnole
Onda Cero, Bolanos a déclaré que l'Espagne avait facilité le voyage de Yunior
Garcia en Espagne « en lui fournissant des documents nécessaires à
fuir la Dictature de Castro Diaz-Canel, et aussi pour sauver la vie (la peau) à
un dissident marié avec enfants et symbole de la Liberté d’une future Cuba
Libre de Dictateurs Fascistes, mais ensuite il a évité d'en parler plus sur le
sujet à l’antenne.
« Nous n'avons fait que contribuer à garantir que
cette personne n'aurait pas de difficultés de répression et nous l’avons aidé à
fuir Cuba car il s’agissait d’une
urgence, il était sans téléphone, ni électricité, ni Internet assiégé chez lui
par la Police communiste de Cuba », a-t-il déclaré.
Homme de théâtre et activiste, Yunior =Garcia était l'un
des principaux organisateurs des manifestations pacifiques antigouvernementales
(un peu à l’instar des Gilets Jaunes Los Chalecos Amarillos) censées avoir lieu lundi et il continue à
préparer le #N27 pour le 27 novembre prochain.
Mais les autorités cubaines avaient interdit ces
manifestations, affirmant que les organisateurs avaient des liens étroits avec
le gouvernement américain.
Yunior Garcia a déclaré, dimanche, que quelque 200
policiers avaient encerclé la maison de ses beaux-parents où il se trouvait et
avaient coupé son accès à Internet, comme ils l'avaient fait pour d'autres
dissidents de premier plan. Certains militants ont également été arrêtés.
« Je ne m'étais pas préparé à ce que ce soit aussi
difficile. Cela a changé ma vie. Quand vous pensez vraiment qu'ils peuvent
assaillir votre maison à coups de pierres ou vous traîner, vous et les membres
de votre famille, dans les escaliers, quand vous vivez des choses que je ne
peux comparer qu'au fascisme, vous commencez à ressentir de la rage », a
déclaré Garcia, mercredi, dans une interview sur YouTube avec le cinéaste Ian
Padron.
Les manifestations ont été étouffées par l'isolement des
militants et la forte présence policière dans les rues. Cuba a été Bâillonnée « Amordazada »
par le Castrisme qu’avait mis en marche toute sa machine Le Castrisme
Diaz-Canel bâillonne la marche du N15 par le changement dirigé par Yunior
Garcia
Le Castrisme Diaz-Canel bâillonne la marche pour le changement N15 et la Police
gestapo G2 de Cuba a mis en marche toute sa machine répressive pour asphyxier
la Marche N15 par le changement avec lequel l’opposition cubaine prétendait
tenir tête à la dictature nazie dans la rue. Le déploiement de la police
et de l’armée qui comprenait les redoutées brigades de choc du régime Castriste
et d’autres tropes antiémeutes cagoulés arrivées en avion du Venezuela ont
réduit l’impact de la protestation bien qu’il n’ait pas réussi à obtenir que
les Cubains réclament la démocratie et la libre circulation par les réseaux
sociaux et le linge qui sont devenus le symbole de l’unité de 15N. Garcia a
déclaré avoir décidé de quitter Cuba quand il s’est rendu compte que tout
allait. Il avait auparavant sollicité un visa touristique lorsqu’il s’est réfugié
à l’ambassade d’Espagne à la Havane en pensant qu'il serait arrêté.
« Quand j'ai vu qu'ils ne m'avaient pas arrêté, j'ai
su que cela faisait partie de leur stratégie pour créer des soupçons, briser la
confiance au sein de la communauté. Ils voulaient me garder chez moi, me couper
l'accès à Internet et me réduire au silence. La seule façon pour moi d'éviter
d'être réduit au silence était de m'échapper », a-t-il expliqué.
Il a affirmé qu'il n'abandonnait pas le combat en Espagne.
« Je dois poursuivre ma mission, ramener la liberté chez moi »,
a-t-il ajouté.
Des manifestations d'une rare
intensité ont éclaté en juillet dans le pays communiste. Des milliers de
manifestants sont descendus dans la rue pour réclamer la liberté et critiquer
la gestion de la pandémie de Covid-19 par le gouvernement.
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