#Facturation, procédure d’exonération et de secret, dans la délivrance d’un contraceptif aux mineures 12-14 ans dans le logiciel de facturation du pharmacien à l’assurance maladie
Bien que
les grossesses et les taux de natalité chez les adolescentes aux en France et
pays de l’Union Européenne aient diminué régulièrement depuis 1990, La France est
un pays toujours en tête du monde développé dans ces statistiques difficiles. C’est
pourquoi le gouvernement d’Enmmanuel Macron à partir du 1er septembre la
contraception (les pillules) est gratuite pour les adolescents de 12 à 14 ans. C’était la volonté du gouvernement
depuis de nombreux mois, mais c’est désormais officiel : les frais liés à la
contraception des jeunes filles de moins de 15 ans seront désormais pris en
charge à 100% par l'Assurance maladie, selon un décret publié jeudi 27 août au
Journal officiel. Inscrite dans le budget de la Sécurité sociale pour 2020,
cette mesure restait suspendue à la parution de ce décret, qui entrera en
vigueur vendredi.
Les
mineures de moins de 15 ans n'auront désormais plus à s'acquitter du
"ticket modérateur" pour les consultations de médecins ou
sages-femmes, les examens biologiques, les médicaments et les dispositifs
contraceptifs. Cette gratuité était déjà accordée depuis 2013 à leurs aînées de
15 à 17 ans, dont le taux de recours à l'IVG (interruption volontaire de grossesse)
a nettement baissé depuis, passant de 9,5 à 6 pour 1.000 entre 2012 et 2018.
L'avortement,
qui a diminué avec les grossesses, ne représente pas non plus le nombre de naissances
chez les adolescentes et plus de 1300 se terminant par un #IVG.
Les
adolescents d'aujourd'hui reçoivent beaucoup plus d'informations sur les
maladies sexuellement transmissibles dans les classes d'éducation sanitaire à
l'école que sur la prévention de la grossesse. Ils ne réalisent pas à quel
point il est très facile pour une adolescente de tomber
enceinte. Seulement cinq à huit actes de relations sexuelles non protégées
entraîneraient une grossesse. Une fille peut tomber enceinte même sans
avoir de rapports sexuels. Notre biologie est mise en place pour la
favoriser.
Parler de sexe avec des adultes est souvent embarrassant pour les adolescents et difficile pour leurs parents, qui peuvent laisser aux enseignants et aux médecins le soin de fournir les détails nécessaires. En effet, certains peuvent obtenir leurs informations subrepticement en regardant la pornographie ou en buvant de l’alcool, ou en vacances à la plage, bref ils se disent ce ne sont que des vacances et du bo,n temps. Bien que les écoles puissent reconnaître l’importance de la prévention des grossesses chez les adolescentes, elles sont souvent gênées par la croyance erronée selon laquelle informer les jeunes sur la contraception peut les encourager à devenir sexuellement actifs.
Il faut que les parents parlent du sexe aux enfants et même leur donner des préservatifs ne les fait pas avoir des relations sexuelles plus tôt. Cela réduit les chances que les parents deviennent tout-à-coup des grande mère et grand père
Le fait est que, avec ou sans éducation sexuelle, environ la moitié des aînés du secondaire sont déjà devenus sexuellement actifs et ont besoin d'informations précises et à jour et d'un accès à une contraception efficace. De plus, les adolescentes qui ne sont pas suffisamment informées sur la prévention de la grossesse ou qui ne sont informées que de l'abstinence sont plus susceptibles de tomber enceintes que celles qui sont informées des options de contraception, y compris la contraception d'urgence, et comment les obtenir. Le coût peut être un facteur.
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