Allocution du président Biden à la réunion virtuelle du Forum des économies majeures sur l’énergie et le climat
Allocution du président Biden à la réunion virtuelle du Forum des économies majeures sur l’énergie et le climat
Traduite en Français #FrenchTranslation
La #MaisonBlanche #WhiteHouse
Le 17 septembre 2021
Par #téléconférence
LE PRÉSIDENT : Je suis heureux de vous voir
tous. Bonjour. Merci, au secrétaire d’État Blinken. Et un remerciement
particulier à l’envoyé spécial Kerry. John est un ami de longue date, et j’ai
une confiance absolue en son leadership sur ce dossier.
Nous avons l’honneur de vous accueillir aujourd’hui pour
donner suite au Sommet des dirigeants sur le climat tenu en avril dernier.
Ce sommet a été la réalisation d’une promesse que j’avais
faite au peuple américain, à voir que les États-Unis reviendraient
immédiatement sur la scène mondiale pour s’attaquer à la crise climatique.
Je tenais à montrer que nous sommes à un tournant, et
qu’il existe un réel consensus – un réel consensus sur le fait que la crise
climatique, si elle pose une menace existentielle, présente aussi un aspect
positif.
La crise climatique offre des opportunités, aussi vraies
qu’incroyables, de créer des emplois et d’élever le niveau de vie des gens du
monde entier.
Et je tiens à vous remercier, à vous remercier de vos
efforts à ce jour, et je dois vous parler des conséquences de l’inaction. Mais
vous savez tous ce qu’elles sont. C’est un peu présomptueux de ma part de dire
ça.
Mais au cours des deux dernières semaines, je me suis
déplacé à travers les États-Unis pour constater les dégâts et la destruction
causés par des ouragans records, des inondations records et des incendies de
forêts.
La Chine continue – excusez-moi – le changement climatique
continue de changer à travers l’Europe, l’Afrique et l’Amérique latine. Et nous
avons – et vous avez enduré des inondations massives. Des incendies se sont
propagés à travers l’Australie, l’Amazonie et la toundra russe. En Sibérie –
cela paraît – je trouve ça incroyable – les températures ont atteint 118 degrés
[Fahrenheit] – 118 degrés – à l’intérieur du cercle polaire.
Les conclusions du nouveau Groupe d’experts
intergouvernemental sur l’évolution du climat représentent une alerte rouge
pour l’humanité. Et la fenêtre d’action se réduit vraiment, comme Monsieur le
Secrétaire vient de le souligner, au point d’arriver à — de presque arriver à
un point de non-retour. Nous n’avons pas beaucoup de temps.
Nous devons donc agir. Nous tous. Nous devons agir, et
nous devons agir maintenant.
Lorsque nous nous sommes réunis en avril, nous sommes
convenus de consolider nos efforts en amont de la COP26 à Glasgow.
Aujourd’hui, je vous ai conviés à nouveau afin d’évaluer
franchement nos progrès.
Je suis reconnaissant à ceux d’entre vous qui ont — qui
ont renforcé leurs contributions dans le cadre de l’Accord de Paris sur le
climat et qui ont proposé des objectifs ambitieux pour 2030.
Grâce à votre leadership, les pays représentant plus de la
moitié du PIB mondial se sont engagés à prendre des mesures qui maintiendront à
notre portée les objectifs de notre quête commune, à savoir limiter le
réchauffement à 1,5 degré Celsius.
Mais — mais nous savons qu’il reste encore beaucoup de
travail à faire, et, à mon avis, ce travail est de plus en plus urgent.
Les pays qui représentent le Forum des économies majeures
sont responsables de 80 % des émissions mondiales.
Sans des engagements convenables de la part de chaque
nation présente dans cette salle, l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5
degré nous échappe. Et c’est un désastre.
Voici ce que nous devons faire maintenant, et ce que nous
— ce que nous proposons ici, aux États-Unis : il faut porter à Glasgow — il
faut porter à Glasgow nos plus grandes ambitions.
Pour ceux qui n’ont pas encore fait cela, le temps presse.
Pour notre part, en Amérique, je m’emploie à faire passer
des investissements historiques dans — la modernisation de nos infrastructures
les plus résilientes au climat, la construction d’un avenir énergétique propre
qui crée des millions d’emplois et ouvre la voie aux nouveaux secteurs de
l’avenir.
Dans le cadre de ces mesures, les États-Unis se sont
engagés à réduire, d’ici 2030, les émissions de gaz à effet de serre de 50 à
52 % par rapport aux niveaux de 2005.
Et nous nous sommes fixé comme objectif de créer d’ici
2025 [2035] un secteur de l’énergie avec — sans carbone. Et d’ici 2030,
50 % des voitures vendues aux États-Unis devraient, et devront être, des
véhicules électriques.
Une autre mesure que nous nous efforçons de lancer en
collaboration avec l’Union européenne et d’autres partenaires est un Engagement
mondial sur le méthane visant à réduire, d’ici 2030, les émissions mondiales de
méthane d’au moins 30 % par rapport aux niveaux de 2020.
Non seulement cela permettra de faire baisser rapidement
le taux de réchauffement de la planète, mais cela débouchera aussi sur des
avantages supplémentaires très précieux, comme l’amélioration de la santé
publique et de la production agricole.
Nous mobilisons des soutiens pour aider les pays en
développement qui se joignent à nous et s’engagent à faire quelque chose
d’important, qui s’engagent et saisissent cette occasion virtuelle [vitale].
Nous avons déjà pris des mesures importantes au niveau
national pour nous attaquer à ces émissions et créer des emplois bien
rémunérés, en commençant par colmater les fuites et recouvrir les puits et les
puits de gaz abandonnés.
Nous pensons que l’objectif collectif est ambitieux mais
réaliste. Et nous vous demandons instamment de vous joindre à nous dans
l’annonce de cet engagement à la COP26.
Cela dit, nous devons aussi faire des progrès
supplémentaires pour ce qui est de soutenir les pays en développement.
À l’époque, lors du sommet des dirigeants en avril, j’ai
annoncé que les États-Unis s’employaient à doubler leur financement climatique,
à tripler leur soutien à l’adaptation d’ici 2024 pour les pays en
développement.
Et je peux vous assurer que nous cherchons des moyens
d’aller encore plus loin pour atteindre l’objectif collectif de mobiliser 100
milliards de dollars par an auprès du monde en développement et pour lui.
Cette année, nous allons nous attacher à renforcer
l’ambition dans la perspective de Glasgow.
Glasgow n’est pas notre destination finale. Quels que
soient les engagements que nous prendrons lors de la COP26, nous devons tous
ensemble prendre à Glasgow celui de continuer de renforcer notre ambition et
nos actions, l’année prochaine et tout au long de la décennie décisive à venir,
pour nous tenir à un niveau — en dessous de 1,5 degré, un objectif qui doit
rester à notre portée.
C’est pourquoi ce forum, j’en suis convaincu, est si
important. Et il a été un moteur important de l’Accord de Paris sur le
climat. Vous savez, c’était… nous devons continuer de jouer un rôle vital
à l’avenir.
À ce moment crucial, au début d’une décennie décisive,
j’aimerais que ce forum nous serve à forger un élan et un consensus politiques
pour stimuler des actions concrètes dans quatre volets clés, à savoir l’énergie,
l’industrie, la terre et l’océan.
Je tiens à être clair : ce forum viendra compléter, et non
remplacer, d’autres forums.
En fait, en ce qui concerne l’énergie et l’industrie, nous
alignerons étroitement nos efforts sur les travaux de forums tels que la
Conférence ministérielle sur l’énergie propre et la Mission Innovation — deux
forums dont les États-Unis, je suis fier de le dire, assureront la présidence
l’année prochaine.
Je prévois de donner le coup d’envoi de ces efforts en
réunissant les ministres en janvier pour discuter des objectifs en matière
d’énergie propre dans les secteurs de l’électricité, des transports, de
l’industrie et du bâtiment.
Nous voulons également nous concentrer sur les initiatives
relatives aux océans avant la conférence « Our Ocean » qui se tiendra
en février prochain.
Par ailleurs, j’ai l’intention de convoquer une réunion
des dirigeants pour que nous puissions faire le point des progrès collectifs
que nous avons accomplis.
En conclusion, et en vous remerciant de votre patience, je
tiens à souligner à nouveau l’urgence de ce moment et la formidable opportunité
qui se présente à nous.
J’ai hâte de poursuivre ce travail, de travailler ensemble
et de voir comment vous comptez contribuer à l’ambition climatique dont le
monde a si instamment besoin.
Le moment, c’est maintenant. Le moment, c’est maintenant.
Et je vous remercie de votre indulgence.
Je vais maintenant céder la parole à l’envoyé spécial John
Kerry. Je vous remercie.
Voir le contenu d’origine : https://www.whitehouse.gov/briefing-room/speeches-remarks/2021/09/17/remarks-by-president-biden-at-virtual-meeting-of-the-major-economies-forum-on-energy-and-climate/
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