Subtilités de l’espagnol et #LatinosForTrump
Que savez-vous de la langue
de Cervantes ? Parmi tant de crises
y compris la crise sanitaire du coronavirus et confinement de rester à la
maison je vous propose quelques symptômes sur la crise de la langue castillane
(espagnol).
Mais aussi quelques spécificités et mots pour enrichir votre
vocabulaire qui changeront à jamais la manière d’interpréter le castillan. Sauf
quelques rares exception même en Espagne les élèves de langue maternelle
espagnole écrivent mal et utilisent le langage parlé et dans la plupart du
temps écrivent le langage parlé. Pourquoi ? Que manque-t-ils aux élèves qui apprennent l’espagnol ? Il leur manque la
notion exacte de l’espagnol littéraire. Le Castillan (espagnol) est-ce une
langue à part ?
Oui dans une certaine mesure. L’espagnol Littéraire n’est
pas l’espagnol courant. Il a son vocabulaire à lui, nuancé, riche nullement
pédantesque,
Imagé, brillant de couleur jusqu’au
dans les termes abstraits.
Il a sa syntaxe à lui, lumineuse
pour l’esprit, caressant pour l’oreille, pourvue d’un mécanisme simple autant
qu’ingénieux, attentive à ne pas trop multiplier les pronoms, adverbes,
conjonctions, les satellites grammaticaux du verbe.
Comment ce merveilleux idiome
deviendra-t-il familier comme deuxième langue à la jeunesse de nos collèges
français ? A l’heure d’une Union Européenne qui favorise l’apprentissage
des langues avec le programme Erasmus.
J’ai enseigné à des élèves de
différents milieux et aussi à ceux du
milieu bourgeois. Lorsque j’écoutais l’élève parler et dresser un inventaire de
tous les mots qu’il employait à peine maîtrisaient-ils deux cent mots (200
mots). Ce lexique rudimentaire leur suffisait à la rigueur pour se faire
comprendre, pour exprimer en gros tous leurs idées.
A chaque moment reviennent
sur leur lèvres les termes les plus vagues être, avoir, faire, dire, mettre,
pouvoir, couloir, chose, homme, gens, ceci cela, qui, que quand, beaucoup très,
fort, toujours, souvent, tout à fait, etc. (ser, tener, hacer, decir, poner,
poder, pasillo, cosa, hombre, gente, esto, que, quién, cuando, mucho muy,
fuerte, siempre, a menudo, totalmente, etc.).
Sans nul doute ces élèves en
connaissent d’autres mots mais jusqu’à quel point ? Assez pour en
pressentir la signification lorsqu’il les rencontre par hasard ; trop peu
pour les tenir en sa main, pour les bien placer lui-même à l’occasion.
La jeunesse française ne
saura l’espagnol littéraire que moyennant des études spéciales. Il faut qu’elle
l’ait appris.
Ce qui est dommage et aussi
un fait incontestable et incontesté. Que
savez-vous de votre origine, de votre constitution, des raisons pour lesquelles
les choses sont dites comme elles le sont?
Pour mieux apprendre une langue il faut lire et écrire. Depuis que les réseaux sociaux #SocialMediaTech est à la mode on passe plus de temps à apprendre des mots tels que #Hashtag, #Arrobase, #Arrobas et nous le savons tous la vente des livres pour les grandes vacances ont subi une baise inquiétante, en plus on achète des livres numériques, dit Kindle en Amazon moins cher et très achetés. Malheureusement à notre époque l’espagnol littéraire ne s’apprend plus guère à propos de la lecture des auteurs, à propos des sujets à développer et des versions latines.
L’élève ira du connu à l’inconnu comme point de départ.
Le castillan : espagnol est la deuxième langue la plus parlé et aussi deuxième langue maternelle du monde.
Aujourd’hui, on compte 565
millions de locuteurs d’espagnols dans le monde (473 millions de personnes ont
l’espagnol comme langue maternelle). Il y a actuellement 22 millions de
personnes qui étudient l’espagnol comme langue étrangère.
La langue espagnole est fortement
présente sur la toile car c’est la troisième langue la plus utilisée sur
Internet (le français est la quatrième) et la seconde sur les réseaux sociaux, Facebook et Twitter.
Sur Facebook, 142 millions de personnes utilisent l’espagnol contre 360
millions pour l’anglais (ils sont 44 millions de personnes à utiliser la langue
française). Sur Twitter, 13, 43% des
personnes utilisent la langue espagnole (2, 44% pour le français, et 51% pour
l’anglais). Donc, un jour non lointain pour apprendre l’espagnol, il faudra
donc se rendre aux États-Unis d’Amérique plutôt qu’en Espagne.
La langue espagnole est la
deuxième au monde en termes de nombre de personnes qui la parlent comme langue
maternelle, dépassée uniquement par le chinois mandarin. Le pourcentage de la
population mondiale qui a l’espagnol comme langue maternelle est en
augmentation lui confèrent un énorme potentiel surtout en Amérique du Sud,
Amérique Centrale.
Plus de 21 millions
d'étudiants espagnols en font également le troisième en termes
d'importance communicative internationale. Des chiffres non négligeables
dans le monde hyper connecté à Internet et communicatif d'aujourd'hui, qui
réserve également à l'espagnol un troisième lieu d'utilisation parmi l'ensemble
des internautes: 8% de la population totale.
L'espagnol est actuellement
parlé comme langue officielle en Espagne, dans toute l'Amérique du Sud (latine)
(à l'exception du Brésil), Amérique Centrale, en Guinée équatoriale, au Sahara
occidental (provinces espagnoles au Maroc faisant parties de la Union
Européenne #EU #UE) et dans une grande partie des Philippines, et est
également l'une des six langues officielles de l'Organisation des Nations Unies
et de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé).
Si nous ajoutons à ces études
sociales qui pointent l'insurrection de l'espagnol comme langue officielle d'un
secteur démographique important aux États-Unis, nous conclurons que l’espagnol
est plus vivant et meilleur que jamais.
Les hispaniques sont
désormais plus nombreux que les afro-américains aux Etats-Unis. Sans compter
les 10 millions de latinos qu’y vivent clandestinement aux USA.
Aux Etats-Unis d’Amérique il
y a une population d’hispanophobes (hispanohablantes) supérieure à celle
de la Colombie, Venezuela, Equateur, Panamá,
l’Espagne. Ainsi, parmi les 329 millions d’Américains, 43 millions ont pour
langue maternelle l’espagnol et près de 13 millions sont bilingues. Le nombre total
potentiel d’hispanophones aux États-Unis atteindrait environ 62 millions.
Cependant, la question
hispanophone devient de plus en plus cruciale aux États-Unis d’Amérique,
tout simplement car les « Latinos » votent, sont des
entrepreneurs, chefs, restaurateurs, travailleurs, directeurs du Festival
International du cinéma Latino à Seattle, médecins, scientifiques, militaires,
enseignants, professeurs, et ils décident, votent et prennent des décisions
participant quotidiennement à la vie active des Etats-Unis. Donc, les politiciens
et partis politiques se doivent maintenant de séduire cet électorat hispanique
et c’est précisément ce que fait en ce moment le président #realDonaldTrump
Les latinos sont la première
minorité (16% ; dont 14% de l’électorat pour les prochaines élections en
novembre 2020), les candidats et le président #realDonaldTrump ne peuvent donc
pas faire l’impasse sur cet électorat. Par exemple dès 2004, George Welsh Bush
avait fait une partie de sa campagne en espagnol et ainsi conquis près de 40%
du vote hispanique. Le vote hispanique sera donc un enjeu majeur pour la
présidentielle de novembre 2020.
Le président américain à été contraint de lutter et
interdire, les immigrants clandestins car on ne sait pas d’où ils arrivent, de
Cuba, Venezuela, Equateur, Nicaragua, envoyés par la guérilla et pour créer des
problèmes et soucis dans la société américaine. On ne connaît pas s’ils étaient
dans l’armées de Cuba, Venezuela etc. ni quelle a été leur vie, métier et but
de venir en Amérique du Nord sans avoir un vrai métier, ni expérience. Cependant,
le président américain Donald Trump a été très bon avec les immigrants qui
ont demandé un visa d’entré à l’Ambassade des Etats-Unis de leurs pays
respectifs et l’immigration apporte une main d’ouvre avec des métiers divers
dont les USA ont besoin.
Le président Donald #Trump aime les immigrants. Il est
conscient que son pays repose sur les migrants et il parle souvent de la
statue de la Liberté du sculpteur français Fréderic Bartholdi sculpteur français
né à Colmar Haut-Rhin créateur de la statue de la Liberté dont le thème exact
est la Liberté éclairant le monde
depuis Bédloes Island à l’entrée du port de NewYork.
Le président Trump a crée des nombreux emplois industriels qu’il a
ramenés aux États-Unis depuis son élection en 2016 dont certains ont profité
aux Latinos. Récemment le président Donald Trump souligne dans l’entretien son premier à une télévision hispanophone que
le taux de chômage des Hispaniques n’a jamais été aussi bas dans l’histoire
du pays. Le président #realDonaldTrump veut seulement défendre les frontières
car parmi les migrants illégaux aux USA beaucoup ne sont pas originaires
d’Amérique latine, mais sont de la Chine,
îles du Pacifique, du Liban, et d’autres endroits du monde du moyen orient,
Libye, Palestine, Syrie, Irak, Iran, Yémen, Egypte, Maroc, Tunisie, et autres
pays africains. Dont la plupart sont rentés
par le golfe du Mexique après avoir séjourné à Cuba et au Venezuela.
Saluant les efforts accomplis dernièrement par le Mexique pour
arrêter l’immigration clandestine à destination des États-Unis, venant de Cuba,
Nicaragua, Venezuela.
« Nous
allons nous occuper de Cuba comme il faut », promet-il. « Pas à la
façon d’Obama, qui a été un désastre ».
Le vice-président américain Mike Pence s’est rendu à Miami, où
résident de nombreuses personnes d’origine cubaine, pour lancer un groupe de
soutien de la communauté hispanique au président : « #LatinosForTrump ». Qui demande plus de Justice et de fermeté
envers Cuba. On se souvient à Miami de la destruction des avions de
l’organisation humanitaire « Hermanos al Rescue » est une action
militaire menée par le gouvernement cubain et exécutée par l’armée de l’air de
Fidel Castro le 24 février 1996, qui a consisté à abattre deux avions
civils appartenant à l’organisation caritative américaine Hermanos al Rescue,
formée par des Cubains exilés à Miami, dont les avions avaient pour mission de
survoler les eaux internationales Key West Florideproches de la Havane pour
parachuter de l’eau et des vires aux #Balseros les cubains qui fuient en radeau
le régime Castriste de la Havane pour Miami. L’endroit physique en eaux
internationales où les avions ont été abattus a fait l’objet de controverses et
le gouvernement Démocrate de Bill Clinton qui lui-même avait perdu une élection
à cause de Fidel Castro a ménagé le chou et la chèvre. https://elpais.com/diario/1996/03/03/internacional/825807618_850215.html)
Donald Trump a officiellement donné le coup d’envoi de sa campagne
pour la présidentielle de 2020 depuis la Floride, État-clé des élections
américaines dans lequel le vote hispanique revêt une importance cruciale.
Une brève histoire du castillan
Comme toutes les langues
romanes, l’espagnol vient du latin vulgaire ou du latin bas, et est originaire
de la région ibérique, l'ancienne province d' Hispanie de l'Empire
romain, dont son nom dérive; plus spécifiquement de la région anciennement
occupée par le royaume de Castille, et donc elle est également connue sous
le nom de castillan. Cette dernière se prête au débat, car dans de nombreux
cas, d'autres langues régionales de l’Espagne telles que l'euskera,
l'aragonais, le catalan ou le valencien sont considérées comme des « langues
régionales espagnoles », ce que les défenseurs de la diversité ressentent
dans l'Espagne d'aujourd'hui. Il est de même en France, avec le Corse,
l’Occitan, la langue d’Oc, la langue d’Oïl, le Breton, l’Alsacien etc. L’Union
Européenne soutien les langues régionales de l’Europe.
La première grammaire
espagnole est apparue en 1492, l'année de l'arrivée de Christophe Colomb sur le
continent américain, et a été écrite par l'Espagnol de Séville Antonio de
Nebrija. La Grammatical Grammaire Castellan de Nebrija est la première
grammaire de l’espagnol et aussi la première d’une langue vulgaire imprimé en
Europe.
Voici une reproduction du livre original d’une grande valeur mis en vente par #Amazon : (https://www.amazon.fr/Gram%C3%A1tica-Castellana-Nebrija-Reproduccion-original-ebook/dp/B00SOZYBLC) https://www.amazon.fr/Gram%C3%A1tica-Castellana-Nebrija-Reproduccion-original-ebook/dp/B00SOZYBLC
Voici une reproduction du livre original d’une grande valeur mis en vente par #Amazon : (https://www.amazon.fr/Gram%C3%A1tica-Castellana-Nebrija-Reproduccion-original-ebook/dp/B00SOZYBLC) https://www.amazon.fr/Gram%C3%A1tica-Castellana-Nebrija-Reproduccion-original-ebook/dp/B00SOZYBLC
Bien qu’à l’origine c’était un projet de Nebrija qui n’a pas trouvé le soutien de la reine Isabelle la Catholique, sous le mécénat de Juan de Zúñiga, il a été possible de publier ce qui est considéré comme la première grammaire du castillan, dans l’année où il publie le Dictionnaire latin espagnol. Cependant, à l’époque, il n’a pas été donné autant d’importance, à en juger par l’absence de réimpressions : la première a été parrainée entre 1744 et 1777 par Francisco Miguel de Goyeneche, comte de la Salceda. C’est la première grammaire du castillan et aussi la première grammaire d’une langue vulgaire imprimée en Europe, à une époque où le castillan n’était pas encore considéré comme « langue de culture ». Nebrija est en avance sur son époque et, après avoir publié les Introductiones latinae, arrive à la conclusion qu’il est nécessaire d’apprendre le castillan pour étudier le latin, car, en fixant ses règles, on éviterait que le processus naturel de s’éloigner davantage de l’apprentissage du castillan. L’œuvre était divisée en cinq livres :
« Ortografía orthographe », «
Prosodia prosodie »,
« Etimología étymologie », « Sintaxis syntaxe » et « Introducciones de la
lengua castellana para los que de extraña lengua querrán deprender introcution de la langue Castillane pour
étrangers ».
Bien que certains auteurs affirment que Nebrija aurait pu être à la tête de l’imprimerie anonyme d’où sont sorties beaucoup de ses œuvres (ne faisant pas figurer son nom sur le pied de l’imprimerie, le métier étant incompatible avec son poste de professeur d’université). Il n’y a aucune certitude. L’ouvrage a donc été imprimé dans un atelier anonyme qui, selon les études typographiques, a été actif entre 1492 et 1500 et dans lequel de nombreuses éditions de cet auteur ont été imprimées. Dans le texte, imprimé avec des caractères gothiques, on a utilisé des encres rouge et noire et l’on peut voir le vide pour les initiales.
Elio Antonio de Nebrija (Aelius Antonius Nebrissensis) et pour compléter ses signes d’identité, il revendiqua pour lui-même le surnom de « grammairien ». La composition de ce nom d’auteur, inspirée des tria nomina que tout citoyen romain portait, ainsi que du surnom que certains ont gagné comme signe distinctif de dignité, nous est expliquée en détail par Nebrija lui-même. Il dit adopter le « prénom » Elius pour se sentir héritier, avec certains droits, des anciens Elios romains qui se sont installés dans sa terre natale. Antoine est son prénom, aussi romain, bien que dans ce cas en raison seulement d’une heureuse coïncidence.
Le « nom » Nebrissense indique le lieu de naissance (aujourd’hui Lebrija), que l’auteur associe à la localité hispanophone Nebrissa Veneria et met en relation avec certains mythes chantés par des historiens et poètes de l’Antiquité faisant allusion à l’origine de ce toponyme. Enfin, la renommée grammaticale fait référence à la dignité avec laquelle Nebrija veut être distingué, ne trouvant pas épithète plus honorable qui avait la meilleure opinion de la science qu’il enseignait.
La colonisation subséquente de l'Amérique au 16ème siècle a considérablement élargi les territoires dominés par la langue, tout en la forçant à un processus de mélange et d'assimilation relative avec des langues autochtones telles que le nahuatl ou le quechua, ainsi que l'héritage de mots des langues africaines des esclaves.
Le résultat de ce processus
de syncrétisme est, précisément, la variété actuelle de la langue
hispano-américaine, qui, même si elle fournit une identité linguistique à des
territoires très divers, tend également de plus en plus à la dispersion, car
leurs formes de discours lesrendent, précisément, plus différents.
Après tout, parler l’espagnol
du Mexique n'est pas la même chose que parler
en Argentine, où en Colombie où l’on parle le mieux l’espagnol
contemporain, politique très proche de celui de l’Espagne et aucun d'entre eux n'est le même que celui
parlé en Espagne .
Quelques curiosités de la
langue espagnole.
Les mots les plus longs en
espagnol sont deux : « electroencefalografista
» avec vingt-trois (23) lettres et « esternocleidomastoideo » avec
vingt-deux (22) lettres.
Lors de la traduction de l'anglais,
une langue plus synthétique, directement vers l'espagnol, un texte est
généralement obtenu environ 20% plus longtemps que l'original. L’anglais
est la langue la plus succincte il est possible d’écrire un CV de toute une vie
en 150 mots.
La lettre la moins utilisée
en espagnol est le double ve ou double uve (w), réservé aux mots
d'origine étrangère et aux prêts de l'anglais.
« Murciélago » est l'un des rares mots en espagnol dans
lesquels toutes les voyelles sont utilisées. La même chose se produit avec
la « « pedigüeñería »,
la seule dans laquelle apparaissent tous les signes
toniques de la langue espagnole : tréma, tilde et ñ virgulilla.
Compte tenu de ces infos sur
la langue espagnole, nous pouvons l'aborder avec plus de curiosité et examiner les
détails que nous tenions normalement pour acquis.
C'est une langue
importante dans le contexte mondial ayant une place centrale dans
l'histoire de l’Europe et de l’Occident, c'est pourquoi nous pouvons être fiers
d'être hispanophones aujourd'hui.
Commentaires
Enregistrer un commentaire